Face à l'augmentation des cas de vandalisme contre les temples religieux au Brésil, le député d'État Gil Diniz, de São Paulo, également connu sur les réseaux sociaux sous le nom de « Carteiro Reaça », a annoncé la création d'un projet de loi (PL) visant à punir quiconque envahit les églises. et outrageant les cultes religieux.
Le parlementaire, catholique et défenseur des agendas conservateurs, a qualifié l'invasion des temples de « délinquance anti-chrétienne ». Selon la proposition, quiconque commettrait cette pratique serait impliqué dans une infraction administrative avec l'imposition d'une amende.
L'article 1 du projet de loi n° 207/2024 dispose que quiconque envahit ou occupe une église ou un lieu dédié au culte religieux, ou y reste contre la volonté expresse de l'autorité religieuse locale, commettra le délit, à toute fin autre que la pratique. du culte et de la dévotion à la religion en question, dans une hypothèse non couverte par les exclusions d’illégalité prévues par la loi ».
La même violation s’appliquera également « à quiconque outrage, empêche, interrompt ou perturbe de quelque manière que ce soit la pratique d’un culte ou de cérémonies religieuses », une fourchette de 50 à 200 salaires minimum étant possible.
Comme vous pouvez le constater, le PL ne s'applique pas seulement à la religion chrétienne (églises évangéliques et catholiques), mais à tout « lieu dédié au culte religieux », qui pourrait être des centres spirites, des francs-maçons ou encore des Candomblé/umbanda terreiros.
En commentant l'objectif de son projet sur Instagram, Gil Diniz a rappelé que « les sanctions imposées par cette loi ne remplacent pas les sanctions pénales, mais s'y ajoutent, assurant une large protection de nos valeurs et croyances ».
Le député a également rappelé que la Constitution fédérale garantit déjà la protection des lieux de culte au Brésil, son projet étant une sorte de niveau de protection supplémentaire, afin de garantir une lutte plus efficace contre l'intolérance et la diffamation du sacré.