Le sermon prononcé par le pasteur David Eldridge à l'União das Mocidades das Assemblées de Dieu de Brasilia (UMADEB) en février 2023 avait été retiré d'Internet en juin de l'année dernière à la demande de militants LGBT, mais la Cour a désormais reconnu que « les religions » la prédication ne le fait pas. C’est un discours de haine.

Le 22ème Tribunal Civil de Brasilia a accepté l'appel de l'Assemblée de Dieu et a révoqué la décision de la juge Lívia Lourenço Gonçalves, du 4ème Tribunal Civil de Taguatinga, qui a répondu à la demande de l'Alliance Nationale LGBTI+ et de l'Association Brésilienne des Familles Homotransaffectives de supprimer le sermon des réseaux sociaux.

Dans le sermon, le pasteur américain David Eldridge a déclaré que, selon le texte biblique, « chaque homosexuel a une réserve en enfer, chaque lesbienne a une réserve en enfer, chaque transgenre a une réserve en enfer, chaque bisexuel a une réserve en enfer ». tous drag queen et une prostituée a une réserve en enfer.

Les militants LGBT ont accusé le pasteur et la confession d'incitation à la violence et de manque de respect à la dignité de la communauté, demandant une compensation de 5 millions de reais pour préjudice moral collectif, en plus de la suppression de la vidéo.

Désormais, le juge chargé de juger l'appel a défini que le sermon, dans son contexte plus large, représente l'exercice légitime du prosélytisme religieux et ne constitue pas un discours de haine, en fondant son interprétation sur les normes constitutionnelles et internationales, ainsi que sur les précédents du Parlement fédéral. Cour suprême (STF), qui définissent des critères spécifiques pour identifier les délits dans ces affaires.

Selon le juge, le pasteur n'a pas prêché la conversion forcée, l'extermination ou le retrait des droits de la communauté LGBTQIA+, et le sermon ne peut donc pas être traité comme un discours de haine.

L'Institut brésilien de droit et de religion (IBDR) et l'Union nationale des Églises évangéliques et des pasteurs (UNIGREJAS) ont publié une note sur les réseaux sociaux célébrant cette sentence, qui préserve la liberté religieuse dans le pays.

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