La proposition d'actualiser le Code civil brésilien, communément appelé Nouveau Code civil, a suscité plusieurs inquiétudes dans le monde politique, religieux et juridique, attirant l'attention d'experts tels que Thiago Rafael Vieira et Jean Marques Regina, auteurs du livre Droit religieux : questions pratiques et théoriques.

Dans un article publié sur le portail Religious Law, des experts affirment que, si elle est approuvée, la proposition signifiera « la fin du mariage religieux avec effets civils et la destruction totale de l’institution du mariage elle-même ».

Ils s'appuient sur ce qui est écrit aux articles 1.514, 1.515 et 1.516. Dans l’un des extraits, par exemple, il est dit ce qui suit :

1.514. Un mariage a lieu lorsque deux personnes libres et sans entrave expriment, devant le célébrant, leur désir d'établir un lien conjugal et que le célébrant les déclare mariés. Un seul paragraphe. Par le mariage, les mariés assument mutuellement le statut d’époux et sont responsables des responsabilités familiales.

Selon les auteurs, la proposition « dans un prétendu idéal de réduction de la bureaucratie, remplace « homme » et « femme » par « peuple », dépersonnalisant complètement l'institution du mariage. Il ne s’agit pas simplement d’un changement de mots, mais d’un coup direct porté à l’essence de ce que nous appelons le mariage.

Plus de problèmes

D'autres experts, comme la psychologue chrétienne Marisa Lobo, spécialiste des droits de l'homme, et le professeur, théologien et juriste Tassos Lycurgo, ont également exprimé leurs inquiétudes quant à la proposition de mise à jour du Code civil.

L'une des questions soulevées concernait le sens de l'expression « violence psychique », qui, pour le psychologue, « pourrait donner lieu à ce que des parents conservateurs, chrétiens en particulier, soient accusés de violer leurs enfants en raison de désaccords moraux et religieux ».

Lycurgue, à son tour, a mis en avant l’expression « potentiel vital » comme terme subjectif pour donner lieu à l’avortement. « C'est très subtil, mais très grave… le bébé dans le ventre de sa mère n'est pas une vie humaine, mais une 'potentialité' », a critiqué le professeur. Voir plus ci-dessous :

Experts : la proposition d'un « nouveau » Code civil constitue une menace pour la vie et la famille

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