Chaque année, des milliers de détenus bénéficient de ce que l'on appelle communément la « sortie » des prisons, qui a lieu à des dates commémoratives comme Noël, la Fête des Mères et le Nouvel An. Désormais, ce privilège pourrait prendre fin définitivement, après l'approbation d'un projet de loi (PL) traitant de ce sujet.
Le PL, qui avait déjà été approuvé par le Sénat fédéral, a également été approuvé par la Chambre des députés mercredi (20), il ne reste plus que la sanction présidentielle pour devenir loi, mettant ainsi fin une fois pour toutes à la « sortie ». des personnes condamnées.
Le rapporteur du PL, député fédéral et secrétaire à la Justice de São Paulo, le capitaine Derrite, a célébré l'approbation de la proposition. « Après cinq années de beaucoup de lutte, que vous avez suivies et soutenues, nous avons aujourd'hui définitivement approuvé à la Chambre des députés mon rapport sur le projet de loi qui met fin aux départs temporaires au Brésil », a posté le parlementaire sur les réseaux sociaux.
Derrite a remercié Dieu pour cette réussite, demandant des bénédictions pour la société. Dans une interview accordée à CNN Brésil, le rapporteur PL de Saidinha a également profité de l'occasion pour envoyer un message au président Luiz Inácio Lula da Silva.
En effet, c’est désormais à Lula de sanctionner ou d’opposer son veto au PL. Si la proposition est sanctionnée, elle devient loi et entre en vigueur, mais si elle fait l'objet d'un veto, elle reviendra au Congrès national, où elle devra subir une nouvelle analyse ou être archivée.
Pour Derrite, il ne fait aucun doute que si le président oppose son veto au PL de Saidinha, le Congrès annulera son veto, ce qui sera embarrassant pour l'image du membre du PT. « Ce serait une erreur très grave de la part du gouvernement fédéral de ne pas sanctionner ce projet de loi, cette loi approuvée par le Congrès national », a commenté le capitaine.
« Si le Président de la République choisit d’opposer son veto, le Congrès national annulera certainement ce veto », a poursuivi Derrite, qualifiant la gestion actuelle du gouvernement en matière de sécurité publique de véritable « désastre ».
« Il s’agit d’un programme extrêmement non partisan. La libération provisoire des prisonniers, en plus d'être immorale (…), nous avons des études scientifiques (…), prouvant que les statistiques criminelles augmentent de manière excessive pendant la période de liberté provisoire », a conclu le député. Montre: