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Le mot « extraordinaire » est souvent galvaudé de nos jours, mais pas lorsqu’il s’agit de faire le parallèle entre le livre de l’Exode et l’Évangile de Jean dans la Parole magistrale et inspirée de Dieu. Voici six événements de la délivrance d’Israël d’Égypte par Dieu qui nous indiquent notre délivrance ultime en Jésus-Christ :
1. Exode 12-13 relate la Pâque. Dans Jean 6:4-15, les foules viennent à Jésus le jour de la Pâque. Jésus les nourrit, démontrant ainsi qu’il est notre Pâque.
Voici comment tu le mangeras: la ceinture attachée, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Tu le mangeras à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel. (Exode 12:11)
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Levant les yeux, Jésus vit qu’une grande foule s’approchait de lui. Il dit à Philippe : « Où achèterons-nous des pains pour que ces gens mangent ? » Il disait cela pour l’éprouver, car lui-même savait ce qu’il allait faire. Jésus dit : « Fais asseoir les gens. » Or, il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille. Jésus prit les pains, rendit grâces et les distribua à ceux qui étaient assis. Il en fut de même pour les poissons, à volonté. Et quand ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. » Ils les ramassèrent et remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge laissés par ceux qui avaient mangé. Quand les gens virent le signe qu’il avait fait, ils dirent : « Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. » (Jean 6:4-6.10-14)
2. Exode 14-15 relate la délivrance de la traversée de la mer Rouge lorsque l'ange du Seigneur vient à eux et les conduit de l'autre côté. Dans Jean 6:16-21, les disciples luttent pour traverser la mer.
Jésus s'approche d'eux, déclare qu'il est JE SUIS et, étant plus grand que Moïse, il ne se contente pas de fendre la mer, mais marche sur elle et les délivre en les amenant « immédiatement » de l'autre côté. Tout le peuple le reconnaît.
L'ange de Dieu qui marchait devant le camp d'Israël se mit en marche et marcha derrière eux. La colonne de nuée se leva devant eux et se tint derrière eux, s'interposant entre le camp des Egyptiens et le camp d'Israël. Il y eut donc la nuée et les ténèbres, et elle éclaira la nuit, sans qu'aucun d'eux ne s'approche de l'autre pendant toute la nuit. Moïse étendit sa main sur la mer. L'Éternel repoussa la mer par un vent d'orient qui souffla avec violence toute la nuit, et mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, les eaux formant comme un mur à leur droite et à leur gauche. (Exode 14:19-22)
Le soir venu, les disciples descendirent au bord de la mer. Ils montèrent dans une barque et se dirigèrent vers Capharnaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus n’était pas encore arrivé jusqu’à eux. La mer était agitée, car il soufflait un vent violent. Ils avaient ramé environ trois ou quatre milles, lorsqu’ils virent Jésus marcher sur la mer et s’approcher de la barque. Ils furent effrayés. Mais il leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur. » Ils furent alors heureux de le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda à terre où ils allaient. (Jean 6:16-21)
3. Dans Exode 16, Israël est mis à l'épreuve en pensant que c'est Moïse qui lui fournit le pain quotidien dans le désert. Dans Jean 6:22-40, Jésus affirme être le vrai pain descendu du ciel pour donner la vie au monde.
L’Éternel dit à Moïse : « Voici que je vais faire pleuvoir du pain sur vous du haut des cieux. Le peuple sortira et en recueillera chaque jour la quantité nécessaire. Je l’éprouverai ainsi et je verrai s’il marchera ou non selon ma loi. Le sixième jour, quand ils prépareront ce qu’ils auront apporté, ce sera le double de ce qu’ils auront recueilli chaque jour. » (Exode 16:4-5)
Jésus leur dit alors : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain. » Jésus leur répondit : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » (Jean 6:32-35)
4. Dans Exode 16:7-8, Israël se plaint du pain. Dans Jean 6:41-58, ils se plaignent de Jésus, qui dit ensuite que la seule façon pour quelqu'un d'être sauvé est de le manger.
« Et au matin, vous verrez la gloire de l’Éternel, parce qu’il a entendu vos murmures contre l’Éternel. Car que sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous ? » Moïse dit : « Lorsque l’Éternel vous donnera ce soir de la viande à manger, et au matin du pain à satiété, parce que l’Éternel a entendu vos murmures et que vous murmurez contre lui, que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que vous murmurez, c’est contre l’Éternel que vous murmurez. » (Exode 16:7-8)
Les Juifs murmuraient contre lui parce qu’il avait dit : « Je suis le pain qui est descendu du ciel. » Ils disaient : « N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment peut-il dire maintenant : Je suis descendu du ciel ? » Jésus leur répondit : « Ne murmurez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. Et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6:41-44, 53-54)
5. Dans Exode 17, Israël se querelle avec le Seigneur au sujet de l'eau, désirant retourner en Égypte. Dans Jean 6:60-71, le peuple se querelle avec Jésus, et beaucoup « s'en détournent » pour ne plus le suivre. Pourtant, il appellera les gens à venir à lui et à « boire » (Jean 7:37).
Le peuple se querella avec Moïse, et dit : Donne-nous de l’eau à boire. Moïse leur dit : Pourquoi me querellez-vous ? Pourquoi tentez-vous l’Éternel ? Le peuple avait soif d’eau, et il murmura contre Moïse, en disant : Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte, pour nous faire mourir de soif, nous, nos enfants et nos troupeaux ? Moïse cria à l’Éternel : Que ferai-je à ce peuple ? Il est sur le point de me lapider. (Exode 17:2-4)
Quand beaucoup de ses disciples entendirent cela, ils dirent : « Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? » Mais Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : « Cela vous scandalise-t-il ? »… Après cela, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent d’aller avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous aussi vous en aller ? » Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu. » (Jean 6:60-61, 66-69)
Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, se levant, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. » (Jean 7:37)
6. Dans Exode 19-20, la loi de Dieu est donnée. Dans Jean 7:19, Jésus lance un grand réquisitoire : aucun d'entre eux n'observe la loi.
« Maintenant, si vous m’écoutez et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; et vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Telles sont les paroles que tu diras aux enfants d’Israël. » (Exode 19:5-6)
« Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et aucun de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? » (Jean 7:19)
Quel est le point principal de ces parallèles ?
Croyez en Jésus pour la vie éternelle. Le rejeter, c’est passer à côté de ce que raconte toute la Bible, en particulier la délivrance d’Israël d’Égypte telle qu’elle est rapportée dans l’Exode, célébrée par tout l’Ancien Testament. Jésus est le salut envoyé du ciel – notre pain, notre eau, notre vie, notre gardien de la loi, notre tout – il n’y a aucun autre nom donné par lequel les gens puissent être sauvés. Croyez en lui et vous serez sauvés.
